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La grande famille des Cucurbitacées peut se diviser en deux catégories: les courgettes d’un côté, qui se récoltent toutes jeunes, et les courges de l’autre, qui vont aller jusqu’à leur pleine maturité (n’oublions pas les concombres bien sûr). Les nombreuses variétés de courges se cultivent toute de la même manière, et mis à part quelques embûches classiques, c’est une culture assez simple. Voilà en quelques mots l’itinéraire que nous avons adopté après pas mal d’ajustements.

 

 

Semis en pépinière

Nous semons nos courges en pépinière dans de grandes alvéoles de 8cm de côté remplies d’un terreau de qualité. La graine étant grosse et le développement très rapide, il est important de donner à la courge une place importante pour son premier développement. Une graine par alvéole suffit quand les graines sont de bonne qualité. La germination se fait en quelques jours, et il suffit de 2 à 3 semaines pour avoir de beaux plants prêts à être plantés (stade 2 à 4 feuilles).

 

 

 

LE stade crucial: la Plantation

Notre expérience, c’est au moment de la plantation que tout se joue et qu’il faut être un peu vigilant. D’abord, il est essentiel de bien préparer le sol, pour qu’il soit souple, bien fertilisé (nous utilisons du fumier de mouton composté, évitez le fumier frais), et surtout bien humide. En donnant à la plante de quoi faire un bon démarrage en pleine terre, son développement sera d’autant plus rapide. N’oubliez pas que la plante se développe énormément, donc ne serrez pas trop vos jeunes plants (chez nous, c’est 75cm entre chaque plant). Arrosez bien après la plantation.

Dans les jours suivant la plantation, soyez ensuite très attentifs aux rongeurs, qui adorent grignoter la jeune tige de la courge. L’année dernière, nous avons perdu l’essentiel de notre récolte à ce stade. Cette année, nous avons réduit ce risque en travaillant en profondeur notre sol de façon à déranger nos petits amis à dents.

 

Un suivi de culture très simple

Une fois la plante bien installée, il faudra simplement veiller à l’enherbement et à l’arrosage (il y a peu de risques de maladie si vos plants ont de quoi se développer). Nous avons recours à un paillage organique épais (le foin de la ferme) ou plastique (des toiles tissées). L’arrosage se fait en goutte à goutte (quelques litres par semaine et par plant en conditions sèches.

 

Une récolte physique!

La récolte se fait en une seule fois, quand les plants sont complètement dessechés (début septembre pour les potimarrons, puis jusqu’à la Toussaint pour les variétés tardives. Prévoir une bonne brouette, la récolte pèse lourd! Faites très attention aux chocs: les courges se conservent mal dès qu’elles ont la moindre lésion. Les pédoncules, en particuliers, peuvent faire beaucoup de dégâts aux autres courges si ils se touchent dans la caisse de récolte.

 

Attention au stockage !

La courge a la particularité de pouvoir se conserver plusieurs mois (mis à part le potimarron qui aura du mal à passer noël). Mais pour y parvenir les conditions doivent être bonnes: un local pas trop humide, ventilé, et à température moyenne (10 degrés par exemple). Les greniers un peu ouverts sont une très bonne option. Même si les courges sont en bon état à la récolte et dans un bon local, il peut arriver que certaines d’entre elles pourrissent. Il faut ainsi inspecter régulièrement votre stockage pour enlever les courges abîmées, et ainsi éviter de contaminer les autres courges.

 

Un délice!

Évidemment, nous sommes en plein été et personne ne pense aux courges à part les maraîchers et jardiniers… Mais quand l’envie viendra, et que les premières courges arriveront, à la rentrée, vous pourrez vous lancer dans des dizaines de recettes délicieuses. Personnellement, c’est en soupe que je les préfère, mixées avec un peu d’oignon et de crème…

 

 

 

 

 

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